Envie de changer d'air !

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Depuis l'arrivée de Marie et Anthony à la maison. J'avais l'impression que ma tête allait exploser. Tant de questions allaient et venaient dans mon esprit surchargé que je décidai de partir quelques jours en vacances pour me changer les idées.

Au départ, j'eus l'idée de partir en Alaska pour voir la famille Denali, mais je savais que je subirais sans aucun doute les avances d'Irina, qui m'avait fait clairement comprendre qu'elle m'aimait bien lors de ma dernière visite. Même si je savais qu'elle trouverait sans difficulté le moyen de me distraire, j'optai pour l'Italie. Cependant, je pris garde de ne pas trop m'approcher de Volterra, même si je me doutais qu'Aro, Caïus et Marcus aurait vent de me savoir sur leur territoire.

Mon choix s'arrêta sur Florence. Cette ville m'avait toujours plus. Elle avait un charme romantique qui me faisait penser à mon amour perdu. Bella me manquait tellement. Je me disais que Florence saurait faire monter à la surface, les meilleurs moments que j'avais pû passer en compagnie de la mère de mes enfants, avant sa fuite.

Je partis sans vraiment le dire à personne à part à Esmée et Carlisle et Anthony qui avait surpris notre conversation. Je ne leur avait toutefois pas avouer la véritable raison de mon escapade mais étant donné que l'anniversaire d'Alice était le prochain sur le calendrier, je leur donnai comme raison d'aller commander son cadeau d'anniversaire, la voiture de ses rêves.

Sachant que mon fils pouvait lire dans mes pensées m'inquièta un peu. Peut-être allait-il tout leur avouer une fois que je serait parti mais cela m'était complètement égal. Après tout, je n'avais vraiment rien à leur cacher. La fausse raison que je leur avait fournie avait été plus celle à donner à Alice, si celle-ci posa des questions mais encore, grâce à son don de vision, elle finirait sûrement par découvrir la vérité. Enfin, pas tant que je n'avais pas arrêté mon choix de façon officielle.

Je quittai la maison au volant de ma Volvo, en route vers l'aéroport. Heureusement que le ciel était couvert à Seattle autant qu'à Forks car mon vol était prévu en après-midi, afin de pouvoir arriver durant la nuit à Florence, me laissant le temps de me trouver un endroit où héberger, avant le levé du Soleil.

Un fois dans l'aéroport, j'allai me procurer un billet, et emprunter la passerelle qui menait à l'avion que je devais prendre. Je m'installai confortablement en première classe, évidement, et attendit patiement le décollage en observant la vue du hublot à ma droite. Je sentis soudain un présence près de moi, sûrement l'hôtesse qui venait me demander si j'avais besoin de quelque chose mais l'odeur qui me parvint aux narines me sembla trop familière. Je me retournai pour voir de qui, il s'agissait, et fut surprit de voir Alice, toute sourire en face de moi.

- Qu'est-ce que tu fais là ?

J'étais heureux de la voir mais en même temps, un peu déçu car j'allais râter l'effet de surprise pour son cadeau d'anniversaire. Je lui sourit tout de même et l'invita à s'assoir à la place à côté de moi.

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Ce matin j'avais eu vent de la prochaine escapade de Edward. C'était Anthony qui avait laissé échapper ce point à sa soeur. Je décidais donc de l'accompagner. Ma compagnie lui serait bénéfique vu que depuis l'arrivée de Marie et Anthony il passait son temps à broyer du noir. J'avais envie de l'aider mais ne savait pas comment faire. Je ne voulais pas être trop encombrantre ni trop distante. Mais pour trouver le juste milieux c'est une tout autre affaire.

J'aivais eu une vision de son billet d'avion. Florence. Pourquoi cette ville ? Allez savoir. Je décidais de le suivre pour savoir la raison de son soudain départ. Je savais que la raison qu'il avait donné à Esmée et Carlisle n'était pas la bonne. Même si savoir que j'allais avoir une nouvelle voiture me faisait sauter de joie. J'allais pouvoir entendre un autre bruit de moteur que celui de ma voiture. Je m'en lassais.

Je pris donc les clés dans la poche de ma veste et parti à ma voiture. En sortant du garage, je levais la tête. Anthony regardait par la fenêtre. Je lui adressais un petit coucou de la main mais je n'ai eu qu'en retour un regard hostile de sa part. Après cet épisode qui m'avait brisé le coeur, j'apuyais sur le champignon. Cette hostilité envers nous devenait pesante. Et je pensais, enfin j'étais presque sûre que Edward était parti pour ça.

Je ne voulais pas rater l'avion, aussi je roulais encore plus vite que d'habitude. Dépassant toutes les voitures qui s'endormaient sur la route. J'arrivais à l'aéroport et garai ma voiture près de celle de mon frère. D'après mes visions il était déjà dans l'avion. Je courrais à l'allure humaine, enfin essyais parce que sur moi cela donnait comme une panthère courrant après une gazelle. Les humains autour de moi s'arrêtaient pour me dévisager et pour me laisser passer.

J'arrivais devant la femme et acheta un billet. Mais il fallut batailler avec elle pour avoir la première classe. Quand je lui avais montré ma carte bleue et mon nom de famille, la femme m'avait tout de suite dégoté une place en première classe juste à côté de mon frère. Lui aussi avait du user de sa carte bleue et de son nom. Je montai sur la passerelle et entrai dans l'avion. J'aperçut mon frère et avançais vers lui. Il dut sentir mon odeur car il tourna la tête. Je lui souriais comme une enfant qu'on prend la main dans le sac. Il me demanda ce que je faisais ici.

- J'ai eu une vision et je voulais t'accompagner pour choisir ma voiture.

Mon sourire ne m'avait pas quité. Je m'aprochais de lui. Il se leva pour me laisser passer, puis je m'assis.

- Edward je sais que mon anniversaire n'est pas la seule raison de cette soudaine envie d'aller à Florence. Tu sais que tu peux tout me dire.

J'attendis une réaction de sa part.

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Alice ne perdit pas son sourire. Quand je voyais son visage, j'étais inccappable de lui en vouloir très longtemps. Je me levai pour la laisser passer afin qu'elle s'assoit et comme j'aurais dû le deviner, elle savait déjà que l'une de mes raisons de quitter Forks était en rapport avec son anniversaire. Je ne pouvais rien lui cacher, et c'était réciproque. Elle non plus n'arrivait pas à me cacher ce qu'elle pensait, même inconsciement. Elle su tout de suite en me voyant que j'avais au fond une autre raison qui m'avait fait partir de la maison. JE me retournai vers ma soeur, la fixant droit dans les yeux.

- T'as raison. Il fallait que je parte pour réfléchir à ce qui m'arrive. Je croyais avoir tout perdu et je me retrouve avec 2 enfants sur les bras. Avec Anthony qui lit dans mes pensées mais que malgré tout, me perçoit comme le méchant de l'histoire, je dois dire, que je ne sais plus quoi faire ni dire pour qu'il me croit.

Je baissai les yeux en repensant à Marie et Anthony. La première image qui me vint à l'esprit c'est celle d'une jeune fille de 17 ans, que j'avais rencontré un peu plus de 8 ans plus tôt, au Lycée de Forks et dont j'étais tombé follement amoureux. Comment avais-je pû été aussi stupide ? Partir et la laisser seule ? Croire qu'elle serait plus en sécurité loin de moi. Au lieu de ça, elle s'était retrouvée enceint et avec Victoria, qui plus est ! Je fronçai les sourcils et j'hochai ma tête de droite à gauche, en signe de négation.

- Ce que je peux être imbécile des fois. Je croyais en laissant Bella qu'elle serait plus en sécurité loin de moi. Et tu vois où ça l'a menée ? Auprès de Victoria ! Il faut absolument que je trouve le moyen de la ramener auprès de nous.

Je reposai mon regard ambre sur celui d'Alice, d'un air déterminé.

- Je vais avoir besoin de toi, Alice. Je n'y arriverai pas sans toi ! Je crois que Florence va m'inspirer et m'aider à remettre mes idées aux clairs. De plus, j'aime tellement cet endroit.

Je m'efforçai à retrouver le sourire. Je ne voulais pas rendre notre voyage impossible, par mes sautes d'humeur. Je souris à ma soeur

- Merci d'être là, Alice ! Dommage, pour ton cadeau. Je voulais te faire l'effet de surprise mais je devrais penser qu'avec tes visions, je ne peux rien prévoir à l'avance, si je tiens à garder quelque chose de secret.

Je me mis à rire de bon coeur. Il y avait longtemps que ça ne m'était pas arriver.

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Même si je l'avais voulu je n'aurais pas pu cacher à mon frère mes pensées. J'avais trouver un moyen de l'en empecher mais il finissait tout au tard à trouver ce que je lui cachais. Comme il était mon frère j'avais très peu de secret pour lui mais certaines de mes visions j'essayais de les lui cacher le plus longtemps possible.

Il me regarda droit dans les yeux, je lui souris. Il me conta son désaroi face à ses jumeaux. Je le comprenais tout à fait. Anthony était tout à fait invivable. Il avait des idées toutes faites sur nous et ne voulais en aucun cas sans défaire. Et il tenait Edward responsable du mal qu'il avait fait à sa mère. En quelque sorte il n'avait pas tort mais Edward faisait tout pour se racheter. Son fils ne pouvait pas lui reprocher de faire des efforts. En plus avec Anthony qui lisait dans les pensées des gens comme son père c'était encore plus dificile pour Edward.

- Edward, ton fils ne pourras pas t'en vouloir indéfinniment. Je trouve qu'il nous juge un peu trop vite. D'accord Victoria y ai pour quelque chose mais ton fils devrait réussir à se forger sa propre opinion. Et puis il ne peut pas te reprocher de ne pas faire d'efforts. Quand à Marie, je pense qu'elle a compris que nous n'étions pas les méchants dans l'histoire. Enfin je pense.

Mon frère baissa les yeux. Il avait l'air malheureux et je n'arrivais pas à le consoler. Et c'est cela qui m'énervait le plus. J'essayais par ma présence de lui remonter le moral et par mes faits et gestes aussi. Mais c'était dur. Puis il me dit qu'il s'en voulait d'avoir laissé Bella seule et enceinte. Comme d'habitude il rejettais la faute sur lui. Je lui frappait la tête de ma main. Je savais qu'il n'aurait pas mal mais moi ça me faisait du bien.

- Edward, arrête de te prendre toujours pour le fautif. J'en ai mal au coeur de le dire mais quand je n'ai plus vu son avenir j'étais d'accord avec toi quand tu m'a dit que tu voulais la laisser. Alors j'ai aussi ma part de responsabilité. Alors s'il te plaît arrête de te tourturer pour ça. Te rendre coupable parce qu'elle s'est tournée vers Victoria ne rendra les choses encore plus difficiles qu'elles ne le sont déjà. Par contre je suis d'avis de la retrouver et de lui faire entendre raison.

Je pris la main de mon frère dans la mienne. Puis je l'enlaçais. Il cherchait du réconfort et moi j'en avais à revendre. Je voulais l'aider mais je ne savait pas quel moyen utilisait. Il me donna la réponse quand il me demanda mon aide.

- Bien sûr Edward que je t'aiderai. Bella était ma meilleure amie et toi tu es mon frère je ferai tous ce qui est en mon pouvoir pour t'aider. Et puis tant pis pour mon cadeau, tu l'as dit toi même je l'aurais trouver toute seule.

Je me remis à sourire et je lâchais mon frère. Le voir sourire me procurait un immense plaisir et depuis l'arrivée dans sa vie de ses enfants son état d'esprit était devenu aussi noir que l'encre. Soudain comme quand mes visions survenaient je me sentit partir dans un état second. Je vis dans une forêt des formes floues se déplacaient à une vite rapide. Plus rapide que nous.

D'après le peu que je voyais ses vêtements ressemblait à ceux des Volturi. Puis une image nette m'apparut. Ma maison. Enfin notre maison. Je revins dans mon état normal et regardait mon frère. Dans ses yeux se reflétait mon visage. Il était crispé. De ma vision j'avais déduit que les Volturi allait nous envoyer quelqu'un pour nous espionner et voir si Bella était devenue vampire. Mais qu'il mette autant de temps m'intriguait.

- Edward, qu'est ce que cela signifie ?

Je lui avais posé la question car il avait vu dans mes pensées cette vision.

[Edit = Désolé Bella. J'ai changé ^^]

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Heureusement qu'Alice était là. Elle croyait qu'elle était d'aucun réconfort pour moi mais depuis le départ de Bella, c'est sa compagnie plus que tout autre que je recherchais. Celle de Jasper aussi, en réalité. Son don pour détendre l'atmosphère me rendait plus serein mais parfos, j'avais l'impression que mon beau-frère en avait marre de toujours jouer les éponges en absorbant mes pensées sinistres des dernières années. Alice me prit la main, que je serrai doucement dans la mienne, et je lui rendit son sourire. Toutefois, je ne vis pas arriver la claque derrière la tête qu'elle m'octroya après mon éternel «mea culpa». Je me mis à rire laissant échapper une plainte de douleur sans réellement avoir ressenti quelque chose.

- Aïeee ! C'est vrai, je l'ai cherché ! Ça été plus fort que moi. J'aime Bella plus que ma propre vie et si elle est partie rejoindre Victoria, c'est d'abord parce que je l'ai laissée tomber, croyant qu'elle aurait une meilleure vie sans moi. C'est pour cette raison que je dis que c'est de ma faute. T'as raison. Je dois arrêter de revivre le passé et tout faire en mon pouvoir pour améliorer l'avenir. C'est la seule chose qu'il me reste à faire. Je te remerci beaucoup, soeurette. T'es vraiment une formidable. Pour ton cadeau, c'est un peu une façon de te remercier pour tout ce que tu fais pour moi. En plus, tu la veux tellement cette Porsh, que je ne vais pas t'en priver même si l'effet de surprise n'y sera plus.

Je regardai par le hublot une seconde, avant de tourner mon regard vers ma soeur. Elle était en pleine vision. Je portai attention à ce qui se passait dans sa tête pour qu'elle n'ait pas à me raconter le tout par la suite. Les Volturi !! Il y avait longtemps qu'on n'avait pas eu à s'en soucier, et on s'en portait à merveille, d'ailleurs mais voilà qu'ils voulaient envoyer un espion pour voir où en était les choses. Alice revient de son état second et lui demanda pourquoi les Volturi avaient attendu si longtemps avant de se manifester, se doutant bien que j'avait lu dans ses pensées.

- À dire vrai, j'en sais rien. Sûrement qu'ils ont eut vent de la naissance de Marie et Anthony. Mais leur venue ne me dit rien de bons. On doit s'attendre à tout avec eux. Il faudra prévenir les autres, en espérant que Carlise sachent quoi faire.

L'idée que les Volturi s'en prenne à mes enfants me rongea de l'intérieur. Tellement que mes traits se durcissent et un léger grognement que seul l'ouïe d'Alice pouvait entendre. Je devais à tout prix retrouver Bella et tenter de lui parler pour lui faire entendre raison. Notre famille était la nouvelle cible de ces Italiens sans scrupule et ce n'était qu'unis qu'on arriverait à les vaincre.